Fake news, vrai galère…

Vous n’avez pas pu passer à côté de cette info ce matin: Twitter a décidé de nous engager pour nos compétences en matière de veille et d’accompagnement des entreprises sur les réseaux sociaux!

Ceux qui ont de suite pensé à la «fake new» – bien aidés par notre titre, peut-être… – ne s’y sont pas trompés! Ces fake news sont tellement bien présentées qu’elles pourraient paraître crédibles malgré les énormités de bêtises qu’elles véhiculent bien souvent. Et pourtant… Une enquête récente du Digital News Report montre que 55% des personnes sont inquiètes car elles n’arrivent pas à distinguer une véritable information d’une fake new. La faute, en partie, au flux d’actualités qui tend à saturer – voire étouffer – les internautes, notamment sur les réseaux sociaux. La faute, aussi, aux partages… et repartages… et rerepartages qui font que des fake news de sites tels Nordpresse, diffusées en première ligne pour (s’) amuser se retrouvent sous des yeux plus naïfs comme ceux de votre fille de 12 ans qui ne vérifie pas encore ses sources ou ceux de votre grand-oncle qui vous a déjà demandé 100 fois comment il pouvait installer Candy Crush sur sa tablette…

Si tout cela n’est pas bien méchant et n’a que peu d’impact sur notre vie au quotidien, c’est un peu plus embêtant quand les fake news s’invitent dans le débat pour la Présidence du pays le plus puissant du monde. Car oui, les fake news peuvent influencer les électeurs et le nier serait mentir… Dernièrement, une candidate démocrate US a ainsi prouvé que Facebook contribuait à partager des fake news… en en publiant une! Du côté de Mark Zuckerberg et sa clique, on s’en lave les mains: « Pas notre boulot…»

Aujourd’hui, l’on rencontre même des «deep fake»: des vidéos plus vraies que nature dans lesquelles des personnalités font des choses… qu’elles n’ont en fait jamais fait dans la réalité! Et on ne parle même pas des fake news générées, sans intervention humaine, par des intelligences artificielles. Si la technologie s’en mêle aussi… Des développeurs travaillent actuellement à produire des outils pour contrer cette problématique mais, en attendant, le meilleur instrument pour débusquer les fake news reste… votre cerveau! Tout comme lorsqu’on fait de la veille automatisée, d’ailleurs: une intervention humaine est toujours nécessaire pour juger de la pertinence de l’information récoltée.

L’humain a encore de beaux jours devant lui… s’il n’oublie pas qu’il a un rôle à jouer dans ce monde d’infobésité!

Veille: 

10.000 journaux en quelques clics!
Ce mois-ci, nous vous présentons un outil de veille dans le monde de la presse qui permet d’effectuer une recherche dans plus de 10.000 journaux issus du monde entier.

Newspapermap est, comme son nom l’indique, une carte mondiale interactive de la presse locale, des quotidiens, hebdos et mensuels d’information. Ces différents journaux apparaissent sous forme de points et d’épingles de couleurs différentes et une légende vous permet d’identifier la langue dans laquelle les journaux sont publiés. Une traduction Google vous est également proposée.

Parmi les différentes fonctionnalités de Newspapermap, vous avez la possibilité de zoomer sur la carte, de filtrer les journaux en sélectionnant la langue de votre choix, d’effectuer une recherche par titre ou localité.

En quelques clics, vous avez une bonne partie de la presse mondiale à votre portée, sans passer par les moteurs de recherche. Ce qui fait de Newspapermap un outil de veille en temps réel incontournable, simple et gratuit!